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Transfoot - COUPLE OU FOOT, FAUT-IL CHOISIR ? POUR LE COUPLE, CLOE ET JEREMY, LA RUPTURE N'ETAIT PLUS QU'UNE QUESTION DE JOURS...
 

LA MAUVAISE NOUVELLE EST QUE DE NOMBREUX COUPLES SE DÉCHIRENT À CAUSE DU FOOTBALL. LA BONNE NOUVELLE EST QU’IL EXISTE UN REMÈDE EFFICACE, POUR AUTANT QU’IL SOIT PRIS À TEMPS. 

Pour le couple, Cloé et Jérémy, la rupture n’était plus qu’une question de jours… Une amie de Cloé m’a parlé de leur situation. Pour Transfoot.ch, je suis allée à leur rencontre.

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A la sortie de l’entrainement, j’ai demandé à Jérémy de se présenter et de me dire comment il voyait le foot dans sa vie personnelle…
Jérémy : « Je m’appelle Jérémy, j’ai 26 ans et suis étudiant en droit à l’Université de Genève. Je vis avec Cloé, ma copine, depuis presque quatre ans, à Lausanne. Depuis l’âge de 6 ans, je suis fan de football. Je joue en 2ème ligue dans ce Club de la Riviera. Le foot est dans mes gènes depuis la naissance et sans lui je serais malheureux. Trois fois par semaine, je m’entraine très dur pour être en forme le jour du match. J’aime la gagne, c’est normal, je suis attaquant. Dans mon équipe, huit joueurs sont des amis d’enfance. Alors lorsqu’on joue le samedi soir, j’adore la troisième mi-temps, celle où l’on refait le match de bout en bout et on boit des bières avec les copains, jusqu’au petit matin ».

Je suis ensuite allée trouver Cloé chez elle, pour lui demander de se présenter et de me dire ce qu’elle pensait de sa relation avec Jérémy…
Cloé : « Je m’appelle Cloé, j’ai 24 ans et je travaille comme gestionnaire de projet dans une société d’informatique. Jérémy ? Lorsque je l’ai connu, il venait de subir une opération du genou, ce qui l’a tenu loin des terrains de foot plus d’un an. Aujourd’hui, je ne sais plus quoi penser… (silence) Entre les entrainements, le match et les cours complémentaires du soir pour l’Uni, je ne le vois pour ainsi dire jamais. Cela dure depuis trois longues années. Pour être honnête, je me demande s’il préfère ses copains à moi. Je me dois de voir la réalité en face, je sers à nettoyer ses chaussettes sales, ses souliers de foot… Quand il rentre du match, il est bourré et se met à ronfler sur le canapé. Le dimanche, inutile de lui proposer une activité car il est indisponible, gueule bois oblige ! Jérémy n’est plus l’homme attentionné et amoureux que j’avais rencontré. J’ai essayé de lui en parler mais ses excuses sont toujours identiques : Je suis obligé d’aller au foot, l’équipe a besoin de moi. On est à trois points du premier, il y a une promotion en jeu… J’envisage de rompre car ce n’est plus une vie ».

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Quelques jours plus tard, j’ai invité Cloé et Jérémy pour un repas à la maison. Je leur ai exposé le résultat de ma petite analyse. La prise de conscience a été singulière…

Jérémy : « Mon Dieu Cloé (silence), tu envisages vraiment de rompre à cause du foot ? »
Cloé : « Oui, je n’ai plus de vie avec toi. Tu n’es jamais là. Je ne partage pour ainsi dire rien avec toi. Il faut se rendre à l’évidence, tu as choisi tes copains et le foot au détriment de notre couple. Quand sommes-nous allés ensemble pour la dernière fois au restaurant, au ciné, à un anniversaire, à un mariage ? »
Jérémy : « (silence) Tu as raison, je ne m’en souviens même plus… Mais pourquoi ne m’as-tu rien dit ? »
Cloé : « Je n’ai cessé de te le dire mais tu ne m’écoutais pas. Tu es obnubilé par le foot… ».

J’interromps la discussion et propose à Cloé et Jérémy de trouver des solutions ensemble.

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Cloé, qu’attends-tu concrètement comme changements de la part de Jérémy ?
Cloé : « J’aimerais que Jérémy m’accorde du temps, ne serait-ce qu’un soir de semaine, si possible le vendredi. Je serais aussi tellement heureuse s’il rentrait à des heures raisonnables le samedi soir. Nous pourrions ainsi faire une activité ensemble le dimanche comme aller faire du stand up paddle sur le lac. Enfin, lorsqu’il y a une fête de famille importante, qu’il m’accompagne ».

Et toi Jérémy, qu’es-tu prêt à offrir à Cloé, pour éviter la fin de votre relation amoureuse ?
Jérémy : « L’entrainement du vendredi est facultatif. Je m’engage donc à n’y aller qu’une fois par mois. Minuit le samedi soir de match me paraît être une heure de rentrée raisonnable. Cloé a raison, je ne suis jamais en forme le dimanche pour faire des activités sympas avec elle. Une fois par mois, je serais heureux qu’elle m’accorde une prolongation après le match avec les amis du foot, de préférence quand on joue à domicile. J’accepte aussi d’accompagner Cloé lors des événements importants de famille. Je voulais aussi dire à Cloé que je serais fier que de temps en temps, elle vienne me voir jouer, pourquoi pas avec une de ses copines pour ne pas être seule ».

Bien entendu Cloé et Jérémy sont ravis de l’accord trouvé. Cloé ne s’attendait pas à ce que Jérémy lui propose d’aller le voir jouer, elle qui pensait que cela le dérangeait. Et Jérémy n’imaginait pas du tout que son couple ne tenait plus qu’à un fil.

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ALORS, VIE DE COUPLE OU FOOT, FAUT-IL CHOISIR ?

Non, il ne faut pas choisir.

Ce que l’on peut retenir de l’expérience de Cloé et Jérémy, c’est que le foot et la vie de couple sont totalement compatibles, sous certaines conditions.

 

Le remède est le mélange de compromis et de dialogue

Le compromis est la règle d’or. Pour y arriver un dialogue ouvert et constructif est indispensable au sein du couple.

L’homme a tendance à viser ses intérêts lorsqu’il s’agit de sa passion et n’est-il pas juste de l’admettre souvent égoïstement. Il ne doit toutefois pas oublier qu’il partage sa vie avec une personne importante à ses yeux. Il doit surtout comprendre que si celle-ci est prête à d’énormes sacrifices par amour, le temps et la lassitude compliqueront la situation du couple, allant parfois jusqu’à la rupture.
La femme doit savoir que l’homme apprécie, en règle générale, que sa conjointe vienne le voir jouer. Souvent, c’est pour lui une source de motivation. Un petit mot ou geste, en cas de victoire comme de défaite, suffit à renforcer la relation. Pourquoi ne pas se faire accompagner d’une copine, profiter du soleil, de boire une bière et même de manger une saucisse ?

 

Cette histoire est bien sûre fictive mais pourtant si réelle.
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Texte par Léonie S. pour Transfoot.ch